L’utilisation de certains matériaux diminue leur valeur initiale au fil du temps. En comptabilité, ce concept est plus approfondi grâce aux amortissements sur immobilisation. Afin de comprendre davantage le concept d’amortissement comptable, il est important de se référer à certains points cruciaux. Voici un tour d’horizon de l’amortissement comptable.
Qu’est-ce que l’amortissement comptable ?
La définition explicite de l’amortissement comptable détermine ce concept comme la diminution de l’appréciation d’une immobilisation en comptabilité. Dans un premier temps, cette baisse d’appréciation peut être due à une usure de la physionomie de l’immobilisation. La cause principale d’un amortissement est l’usage abusif d’un matériel constituant l’immobilisation. Dans un second temps, cette diminution d’appréciation pourrait être simplement liée à l’obsolescence du bien ou à la progression technique de l’amortissement exercé. Autrement dit, c’est l’effet lié à la durée exacte d’usage de l’immobilisation depuis son année d’entrée en service.
Dans une définition moins complexe, l’amortissement comptable signifie la répartition de façon équitable de la valeur d’un matériel selon une période ou une durée précise de son temps d’utilisation. Cette durée peut être en semaine, en mois ou en année. Il faut cependant noter que la comptabilisation ou l’enregistrement au journal à chaque fin d’exercice des amortissements est incontournable par ricochet obligatoire. L’entreprise ayant, en fin d’exercice, obtenu une balance commerciale déficitaire n’échappe nullement à cette règle.
Les différents amortissements comptables
Comme nous l’avons souligné dans les lignes précédentes, l’amortissement comptable s’applique sur l’immobilisation en général. Ceci compte tenu d’une durée exacte d’usage d’un bien considéré comme en immobilisation. Néanmoins, noter que l’ensemble des amortissements comptables ne concerne pas n’importe quelle immobilisation. En effet, les immobilisations concernées par l’amortissement comptable sont au nombre de deux. Les immobilisations touchées lors des immobilisations sont celles d’ordre corporel et incorporel. À ce titre, on a l’immobilisation corporelle qui n’est pas amortissable. A contrario, les immobilisations au niveau des finances ne peuvent être amorties certes, mais elles peuvent subir des dépréciations.
Lors des immobilisations, pour procéder au calcul, la fourchette de durée à utiliser est celle correspondant au temps d’utilisation exacte du matériel concerné. Toutefois, certaines entreprises peuvent se permettre de faire phi de cette fourchette de temps exacte d’utilisation et à la place de faire usage d’une autre fourchette de temps admis en fiscalité.
Les méthodes de calcul des immobilisations comptables
Pour déterminer la valeur exacte de l’amortissement à effectuer sur une immobilisation, il faut au préalable procéder à une série de calculs. On peut procéder à ces calculs de façon automatique grâce à certains logiciels de dotation ou par l’entreprise elle-même par le biais d’un plan du logiciel Excel. Ces calculs se font suivant des méthodes de dotation données.
Au prime abord, vous avez le calcul suivant la démarche d’amortissement dit linéaire. Cette méthode est la plus simple et constitue une redistribution de la diminution de l’authenticité de l’immobilisation de façon équitable avec sa durée exacte d’utilisation. Le calcul suivant permet d’obtenir un taux estimé de façon linéaire. Ensuite, vous avez le calcul suivant le plan d’une démarche d’amortissement entièrement dégressif. Étant dégressif, cette démarche est une application d’un coefficient de fiscalité sur les taux linéaires.
Ce n’est que par la suite qu’on peut procéder au calcul par la démarche d’amortissement considérée comme variable. Cette méthode consiste à procéder à l’amortissement progressif d’un matériel considéré comme l’immobilisation en se basant spécifiquement sur sa consommation d’unité d’œuvre. En somme, les amortissements comptables constituent l’ensemble des pertes de valeur subies par les immobilisations compte tenu de leur temps d’usage exact. Ils peuvent être calculés suivant diverses méthodes.